- DRTV HD
- La Chaine du bassin du Congo, tout le monde en parle!
- +242 06 695 39 14
Le 16 septembre de chaque année, le monde célèbre la Journée internationale de la protection de la couche d'ozone, un rappel crucial de notre devoir envers la planète que nous partageons. Cette année, le gouvernement congolais a marqué l'occasion avec un message fort de la ministre de l'Environnement, du Développement durable, et du Bassin du Congo, Arlette Soudan Nonault, mettant en garde contre les fabricants de gaz destructeurs de la couche d'ozone.
La couche d'ozone, ce bouclier protecteur qui nous sépare des rayons ultraviolets nocifs du soleil, est essentielle à la vie sur Terre. Cependant, cette précieuse couche est menacée par des émissions de substances dangereuses. Ces émissions ont des conséquences environnementales irréversibles et contribuent à des maladies graves telles que les cancers de la peau et les cataractes oculaires.
Parmi les coupables notoires figurent les chlorofluorocarbures (CFC) et les halons, qui contiennent du chlore et du brome (HFC). Ces gaz, présents dans des produits de la vie quotidienne tels que les réfrigérateurs, les climatiseurs, les aérosols, les extincteurs et les mousses d'isolation, appauvrissent la couche d'ozone et ont le pouvoir de la détruire.
Le Congo, tout comme de nombreux autres pays, s'est engagé à lutter contre cette menace pour notre planète. En s'inscrivant dans le cadre du protocole de Montréal, le pays vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40 % d'ici 2030. De plus, le Congo a également ratifié l'"Amendement de Kigali" de 2016, un accord mondial visant la réduction et l'élimination des HFC, ces substituts de deuxième génération aux CFC, qui contribuent également de manière significative au réchauffement climatique.
Arlette Soudan Nonault, la ministre de l'Environnement, a souligné l'importance de ces accords internationaux : "Si le protocole de Montréal n'existait pas, nous serions déjà confrontés à une Terre en proie aux flammes et à des températures bien au-delà de celles que nous connaissons aujourd'hui. Ces gaz toxiques ne se contentent pas de détruire la couche d'ozone, ils sont aussi de puissants agents de l'effet de serre. Nous devons donc rester vigilants pour éviter tout recul, car le processus de guérison de la couche d'ozone est long et fragile."
L'accord international signé par 24 pays, dont le Congo, est aujourd'hui considéré comme une réussite environnementale. La couche d'ozone se régénère progressivement, et si les politiques actuelles demeurent en place, une catastrophe majeure pour l'humanité aura été évitée.
Le Congo, conscient de l'importance de cette cause, a mis en place une législation stricte en contrôlant strictement l'introduction de ces substances à travers des licences d'importation réservées exclusivement aux gaz naturels et non polluants. La ministre a averti contre tout trafic illicite visant à contourner cette réglementation et a rappelé que la loi est là pour punir les contrevenants.
Elle a également lancé un appel aux professionnels de l'industrie du froid, ainsi qu'aux importateurs d'équipements frigorifiques et de climatiseurs, les exhortant à agir de manière responsable en privilégiant systématiquement l'utilisation de gaz naturels.
En cette 28e Journée internationale de la protection de la couche d'ozone, le Congo se dresse en première ligne de la bataille pour préserver notre planète. C'est un rappel de l'importance de notre engagement collectif envers un avenir plus vert et plus sûr pour tous. (Rédaction)