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Catégorie(s) de l'Actualité: Société
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Inquiétude Croissante Concernant le Retard de l'Étude sur l'Impact de l'Augmentation des Prix des Produits Pétroliers au Congo

 

 

La mise en place d'une commission pluri -acteurs visant à analyser l'impact multisectoriel de la récente augmentation des prix des produits pétroliers au Congo a soulevé des préoccupations alors que le délai pour la remise des résultats a été dépassé. Les associations de consommateurs et les transporteurs, affectés de manière significative par cette hausse, expriment leur inquiétude face à l'absence d'informations officielles émanant du gouvernement.

 

Face à la flambée des prix des produits pétroliers à la pompe, le gouvernement congolais avait réagi en mettant en place une commission spéciale chargée de réaliser une étude approfondie sur les répercussions de cette augmentation sur tous les secteurs de la société. Cette étude devait également proposer des mesures à court, moyen et long terme pour atténuer les effets néfastes sur la population. Le délai fixé pour la remise des résultats était le 15 septembre, cependant, à ce jour, aucune communication officielle n'a été faite par les autorités concernant l'avancement de cette étude.

Les associations de consommateurs et les transporteurs, qui sont directement touchés par cette situation, expriment leur frustration face à ce retard. Le président d'une association de consommateurs a déclaré : "Nous trouvons incompréhensible que le gouvernement traîne les pieds pour une question aussi sensible que celle de la vie chère. Ce sont les citoyens ordinaires qui en subissent les conséquences, pas les personnalités occupant de hautes fonctions. Nous pensons qu'il est possible de trouver des solutions pour aider la population à faire face à la hausse des prix des carburants étant donné la situation économique du pays. 

La situation suscite également des inquiétudes à l'approche de la rentrée scolaire. Mermans Babounga, secrétaire exécutif de l'Observatoire congolais des droits des consommateurs, a souligné : "Il ne reste plus qu'une semaine avant la reprise des cours, et cette situation doit être réglée pour éviter une perturbation majeure dans la vie quotidienne des citoyens."

Du côté des transporteurs, la situation est tout aussi préoccupante. Un chauffeur de taxi a exprimé son désarroi en disant : "C'est déjà difficile de joindre les deux bouts, et avec l'augmentation du prix de l'essence, ça ne nous arrange pas du tout. On nous avait promis des mesures pour atténuer les effets de cette hausse, mais jusqu'à présent, nous n'avons eu aucune information à ce sujet."

Il est important de noter que le prix du carburant au Congo a connu deux augmentation au cours de l'année, passant d'abord à 625 francs le litre d'essence, soit une augmentation de 5%, puis à 775 francs le litre, soit une augmentation de 25%. Cette situation met en évidence l'urgence de trouver des solutions pour atténuer l'impact économique sur la population congolaise et restaurer la stabilité dans le secteur des transports et au-delà. Les citoyens attendent avec impatience des réponses claires de la part des autorités concernées.(Rédaction)